MANUFACTURE DE SOIE DANS LE VIVARAIS
DOCUMENT ANCIEN ET RARE SUR CETTE INDUSTRIE
VOIR HISTORIQUE CI APRES EN FIN DU § « DESCRIPTION »
DESCRIPTION
ANNEE 1746
FORMAT in-4°
A ETE PLIEE
LETTRE COMPLETE ET SIGNEE
PAS DE MARQUE POSTALE
TAXATION MANUSCRITE DE L ACHMINEMENT DU PLI depuis Lyon jusqu’à Chomerac (Ardéche)
DOCUMENT EN BONNE CONDITION
LETTRE ADESSEE A MR HENRY DEYDIER
Marchand de soye de Chomerac
VOIR HISTORIQUE SUR CE NOM ET SUR LA MANUFACTURE ROYALE DE SOIE D’ AUBENAS
DOCUMENT RARE SUR L'INDUSTRIEDE LA SOIE VOIR TEXTE
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VOIR HISTORIQUE
SUR HENRY DEYDIER
HISTORIQUE
HENRY DEYDIER
MANUFACTURE DE SOIE AUBENAS
SOURCES
https://www.medarus.org/Ardeche/07celebr/07celTex/deydier.htm
EXTRAIT
HENRI Deydier (1716-1775)
Henri Deydier est né le 20 octobre 1716 à Chomérac. Avocat au Parlement de Paris, il se fixa en 1752 au Pont-d'Aubenas où il fut chargé, par lettres patentes du 5 septembre de la même année, de créer à ses frais une manufacture pour la filature et le moulinage des soies, d'après le le système de Jacques de Vaucansson. Celui-ci vint au Pont-d'Aubenas, et conserva toujours des relations d'amitié avec M. Deydier. Cet établissement dénommé Manufacture royale, était exempt du logement des gens de guerre, de milice, de tutelle, de curatelle et devait avoir un portier à la livrée de "Sa Majesté". Il épousa le 20 janvier 1765, Jeanne Marion de La Tour, fille de Jean-Louis, seigneur de La Tour-Laval, propriétaire du château de Saint-Genis-Laval, près de Lyon, et de Marie Denis de Cuzieux, dont il eut deux fils : Henri-Benoît et Jean-Etienne-Marie
Manufacture Royale de soie d'Aubenas
Le 5 septembre 1752, le roi "en son conseil" arrête la création de la manufacture royale de filage et dévidage de la soie à Aubenas, établie pour profiter de "la bonté des eaux de la rivière d'Ardèche" propre à faciliter la séparation de la gomme qui retient les bouts. Celle-ci sera équipée de moulins conçus par Jacques de Vaucanson (1709 - 1782). Les moulins sont payés par l'État. Monsieur Henri Deydier, moulinier, aura la charge de l'entretien des machines et il s'engage à fournir, par an et sur dix ans, 6 000 livres de soie tirée ou moulinée.
L'implantation de cette manufacture se situe à Ucel, en bordure de la rivière Ardèche, tout près d'Aubenas. Elle est assortie d'une école de formation pour les fileuses et moulineuses, aux nouvelles machines dans le cadre du programme de rénovation de l'industrie de la soie lancé en France par Trudaine. Les travaux commencèrent sur les espaces nécessaires : terrain de la veuve Tailhand au Boisset, moulins du nommé Grandpré, le tout pour 11 000 livres. Le devis qu'avait fait exécuter Vaucanson par un architecte de Paris atteignait 100 000 écus pour la construction. Sur la porte principale, au-dessous des armes du roi, figuraient les armoiries de la famille Deydier.
Vaucanson vint sur place pour édifier la Manufacture, dont les perfectionnements techniques sont unanimement reconnus. Le moulinage se détachait particulièrement avec ses deux avant-corps latéraux et son atelier voûté qui inspirera d'autres constructions industrielles. Les plans avaient été dessinés par l'académicien Guillot Aubry. Les bois provenaient de Suède. La clarté, l'aération de salles étaient prévues. Les tours de tirage (filature) réduisaient les déchets. Les moulins, certes couteux, économisaient la force motrice et donnaient une très belle soie. Les Organsins Deydier (sortes de soie qui s'emploient dans les étoffes de soie), de qualité supérieure, se vendaient à Lyon plus cher que ceux du Piémont. Holker (1756) et Rodier (1758), inspecteurs des manufactures, signalèrent superbement la qualité des mécaniques de Vaucanson ainsi que la valeur de celui-ci et de Deydier. Holker qualifie les machines de Vaucanson de "plus bel ouvrage" qu'il ait jamais vu de sa vie "dans ce genre". Et Rodier déclare : "S'il a fallu un Vaucanson pour mettre (cet établissement) sur pied en présidant en personne aux travaux, s'il fallait un tel génie pour désoler les Piémontais, il fallait aussi un Deydier pour saisir le but de chaque innovation… pour étendre et soutenir chez lui ce nouveau genre de fabrication".
Vaucanson place dans cet atelier, 25 moulins d'organsinage, autant de moulins de dévidage et 60 tours de tirage : de quoi faire pendant dix ans au moins six milliers d'organsins chaque année.
Le bassin d'Aubenas comptait déjà deux autres Manufactures Royales, une de laine et une de coton. Une "condition de soie" y est encore implantée par décret impérial en 1854, pour contrôler les produits utilisés par les industriels. Le volume des matières traitées situe alors Aubenas parmi les plus grandes places européennes, derrière Lyon et Saint-Etienne mais devant Avignon.
La "condition des soies" qui fonctionnera jusqu'au début du XXe siècle sera à l'origine de la Chambre de Commerce et d'Industrie créée en 1869.
Les machines, très performantes, nécessitaient un entretien et des réglages minutieux. Il fallait former des techniciens. Les décideurs des États du Languedoc refusèrent d'investir davantage et la belle manufacture périclita. Toutefois, Bourceret, élève de Vaucanson apporta plus tard, des modifications qui réduisirent les coûts de maintenance. Les machines modernes d'aujourd'hui comportent des engrenages créés par Vaucanson.
Malheureusement, emprunts, faiblesse de gestion, situation économique amenèrent la fermeture presque totale de la manufacture royale (1774). Et le 25 juin 1775, Henri Deydier, homme de progrès et d'honneur, mourut au Pont-d'Aubenas, écrasé par les soucis. Sa femme, née Marion de la Tour-Laval, et leurs deux fils, relevèrent courageusement l'entreprise. Les États de Languedoc fermant l'atelier créé par eux à Montpellier, les objets
La route de la soie passe par Aubenas !
https://archives-nationales-travail.culture.gouv.fr › La-r...
1 mars 2019 — Bâtie selon les plans de Jacques Vaucanson (1709-1782), célèbre inventeur de mécaniques textiles, elle est dirigée par Henry Deydier (1716-1775) ...
Famille Deydier - Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › Famille_Deydier
La famille Deydier est une Famille subsistante de la noblesse française ... originaire d'Aubenas et connue pour avoir fondé les manufactures de soie ...
Pays ou province d’origine : Italie XIIIe siècle; F...
Aubenas - Sites
https://sitesavisiter.com › ... › Rhône-Alpes › Ardèche
La Manufacture royale de la famille Deydier ... Aubenas est connu pour avoir été un haut-lieu de la confection de soie. En effet, la famille Deydier de Sauveroche ...
Manufacture royale de soie. Ucel, Ardèche - Data BnF
https://data.bnf.fr › manufacture_royale_de_soie_ucel_...
Note : Manufacture édifiée en 1752, et animée par Henri Deydier, l'une des trois manufactures royales de la région d'Aubenas. Son activité aurait cessé à la fin ...
Fin d'activité : 188.